Une âme de fleuriste

Une histoire...

Se reconvertir et se lancer à son compte comme fleuriste, voilà une grande page de mon existence amorcée il y a déjà plusieurs années.

Aujourd'hui, je suis enfin à mon compte, l'Atelier Santoline est mon univers, un cocon de verdure et un lieu atypique. Je déborde de projets exaltants et j'adore mon métier.

Tout a commencé en tant que responsable évènements et séminaires dans l'hôtellerie-restauration. Le contact humain, la planification et la vente sont très vite devenus mes piliers. Mes journées étaient bien remplies : La communication, les rendez-vous clients, les devis, l'organisation des équipes le jour J,... j'étais partout et la gestion du stress comme des priorités étaient mon quotidien.

La créativité me manquait pourtant cruellement, un bilan de compétences m'a ouvert les yeux et a pris des airs de psychanalyses professionnelles. Je ne sais pas si je suis la seule à l'avoir ressentie en tant que telle : Le bilan de compétences a fait émerger toutes mes frustrations pros. Je faisais mon travail du mieux possible, j'étais même très impliquée et au final, je ne me posais aucune question, bien programmée, je travaillais et gagnais ma vie pas trop mal.

Je n'étais tout simplement pas heureuse ou plutôt pas accomplie. Je manquais d'une certaine sérénité et du coup je n'étais pas sincère, ce qui est un comble pour une personne franche.

Un tournant...

Aujourd'hui, je suis heureuse, je fais ce que j'aime, je vis entourée de végétations et j'en ai chaque jour grand besoin. Retrouver mes plantes et l'odeur des fleurs et de la terre me met en joie. Le métier de fleuriste est un métier qui valorise le vivant et développe une certaine contemplation. C'est assurément un très beau métier.

Je vends aujourd'hui comme une petit part infime de moi, une part d'artistique, de techniques apprises, je vends un style.

Chaque fleuriste a le sien et vous voir ravis devant l'un de mes bouquets, chers clients, est mon plus grand bonheur.

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